A mon arrivée à Delhi, je me muni d’équipements d’un fournisseur dentaire local, qui permettra de travailler à Chitrakoot un peu mieux que lors de mon premier passage. Micromoteur, moules en caoutchouc, scies, lames, divers instruments, réchauffeur de cire…,

Je resterai 2 mois dans cette ONG Indienne, (pour avoir un descriptif de DRI (Deendayal research Institute) et le projet Chitrakoot suivez le lien suivant : Projet Chitrakoot) que je rejoins le surlendemain de mon arrivée pour pouvoir y rencontrer Naresh Sharma, le directeur du département dentaire. C’est le dernier jour de son séjour à Chitrakoot avec une équipe de chirurgiens, anesthésistes et infirmières pour un ‘camp d’opération de becs de lièvres et fentes palatines’ en faveur des villageois de cette Inde rurale. Le docteur Sharma, avec lequel j’étais entre en contact alors que je préparais mon aventure depuis la France, est un homme qui me fait impression. C’est l’instigateur du centre dentaire de Chitrakoot dont tout commence en 1998 sur demande de Nanaji (Projet Chitrakoot) pour devenir aujourd’hui un cabinet de 3 fauteuils employant 7 personnes (3 dentistes, 3 assistants et un secrétaire) ; le département c’est aussi des camps chirurgicaux annuels opérant becs de lièvre et fentes palatines dans le bloc opératoire de DRI mais également une unité dentaire mobile qui intervient dans un des villages du rayon d’action de DRI. (departement_dentaire du projet Chitrakoot)

Deux mois à Chitrakoot dont vous retrouvez dans le lien ci-dessus ce que j’ai pu réaliser dans le centre dentaire.

Je prendrai egalement le temps de visiter quelques portions d’Inde comme les temples de Khajurāho, non loin de Chitrakoot, qui comme les temples d’Ankgor ont été redécouvert d’une jungle opulente. Construit au 11 ème siècle à base de grès, la conservation de certain des 25 temples est incroyable.

Le Taj-Mahal sur le chemin retour vers Delhi fera également partie de ce second voyage Indien, que beaucoup considère comme le plus beau bâtiment au monde ou même le symbole de l’amour pour avoir été construit par le Shah Jahan (vous vous souvenez peut etre lors de3 ma premiere visite j'avais parler de lui pour avoir construit le fort rouge ainsi que Jama Masjid la plus grande mosquee d'Inde) (Page recit Inde, aout 2007) en mémoire de sa défunte épouse. Il aura fallu 20 ans pour assembler ces blocs de marbre blanc qui pètent les yeux quand il fait un temps dégagé et que l’on a perdu ses lunettes ! Comme le jour ou je l’ai visité.

Un garçon qui accompagne ses parents s’approche de moi et après avoir répondu aux questions habituelles « D’où viens-tu ? C’est quoi ton nom ? », alors que j’admire le mausolée me demande avec une fierté non dissimulée:

« Que penses-tu du fais que le Taj-Mahal ai été élu le plus beau bâtiment au monde ?

« J’avais en effet vaguement entendu qu’un truc du genre avait été fait par internet. Je trouve l’idée bonne mais il faut garder à l'esprit qu’une faible proportion de personne dans le monde à un accès a internet donc que le résultat ne représente pas le goût de l’humanité mais d’une petite partie. »

Il partira avec un autre regard.

Mais sinon oui c’est joli.

Je termine par cette photo d’intouchable débouchant un égoût me permettant d'énoncer pour ne pas dire dénoncer la condition des sans castes. Ce système rigide de hiérarchie sociale ne semble pas près d’être abandonné du fait que le nom même des personnes indique de quelle caste ils sont. Les Harijans ou enfants de dieu comme les appelait Gandhi sont à majorité constitués de Dravidiens. Ces aborigènes d'Inde qui ont migré vers le sud à l'arrivé des Aryens d'asie centrale. Ce sont les prêtres Aryens qui, si j'en crois l'encyclopédie Encarta, ont mis en place ce système de catégorisation social divisant la socièté en 4 parties et se mettant dans la plus haute caste, celle des Bramhans. Cela dit je ne sais pas s'il y avait une notion de difference de niveau entre les castes à leur création ou si c'est le temps et l'homme qui a développé cette notion.