Slovénie Je dois avouer que la Slovénie est tel que j’imaginais les pays de l’est. C’est à dire sous une épaisse brume. Le passage de la frontière je l’effectue a pied, les douaniers tous sourires me laissent passer. La dans la première station service j’achète une carte plus précise de la Slovénie. Sur le parking je demande quel chemin je dois prendre a un gars qui fume son clope. Il me propose de m’emmener plus loin, ce sera Koper une ville situe sur le cote Adriatique. Les symboles figurants sur les euros que la Slovénie vient d’avoir me permettent de découvrir un peu le pays. On peut y voir la montagne triglav toit de la Slovénie avec ses 2864m, sur les pièces de 50cts. Le Triglav est également dans le blason du drapeau Slovène. Sur les pièces de 2 euros le profil de France Prešern le plus grand poète Slovène. Une de ses oeuvres Zdravljica a été faite hymne national. « Vivent les peuples du monde Qui aspirent à voir le jour Ou le soleil dansant sa ronde N’éclairera que de l’amour, Ou tous citoyen Sera libre enfin, En paix avec tous ses voisins » A Koper je cherche un bureau de poste pour relever les coordonnées des prothésistes. Et c’est agréable, toute les personnes a qui je m’adresse me répondent en anglais, cela change de l’Italie. Plus tard dans une auberge de Postojna je découvrirai en allumant la télé que les films sont en version originale sous-titres en slovène, cela permet de travailler son oreille au langues étrangeres des son plus jeune age. La plupart des slovènes près des frontières parlent couramment une autre langue. Italien, Allemand, Croate ou hongrois selon leur lieu d’habitation. Dans la poste, avec l’aide d’une Slovène qui me trouve la page correspondant aux prothésistes-dentaires, je relève quelques numéros. A la page z comme zobo qui signifie dent. Plus tôt dans le centre, des jeunes m’ont dit qu’il n’y avait pas d’auberge de jeunesse ici. Je commande un chocolat au Bife Muséum, un café face a la poste en me demandant si ce soir je bivouaque ou pas. Doris la propriétaire du café me dit qu’elle à une chambre a louer, c’est parfait. Je resterai 3 jours a Koper entre visite et rencontre de prothésistes. Je profite de l’ordinateur mis a disposition des clients du bife muséum pour écrire la première partie de mon voyage. 12/01/2007 Apres une dernière rencontre de prothésiste, je décide d’aller visiter les grottes de Skocjanske. Un slovène rencontre à une station service m’avance jusqu’a Bertoki. Il est 11h. De la, je marche. Quand la nuit tombe, j’allume ma lampe de poche, il y a peu de voitures qui passent sur ces petites routes. Des ouvertures dans le brouillard me permettent d’entrevoir quelques constellations. Je reconnais Cassiopée sur ma gauche et une partie d’Orion sur ma droite, la grande ours est en face c’est le nord, je marche dans la bonne direction. La température n’est pas encore trop froide, heureusement car j’ai laisse mon bonnet quelque part entre l’Italie et la Slovénie. 200 m avant Les grottes, je m’installe dans un champ dont l’herbe me semble confortable. La nuit est longue, je me réveille régulièrement en espérant voir par l’ouverture de mon bivouac l’aube pointer son nez. Point d’aube seulement les constellations dans le noir intense de la nuit entrecoupe de vagues de brumes épaisses qui me glacent le nez. Les Pléiades, je m’endors. Ouvre les yeux, maintenant c’est le Taureau. Je m’endors. Ouvre les yeux, c’est au tour d’Orion. La nuit est belle et profonde pas de pollution lumineuse par ici, je distingue parfaitement la ceinture et la toison du guerrier grec. Lorsque enfin j’aperçois un peu de clarté, je me lève. 13/01/2007 Je jette un coup d’oeil au thermomètre qui indique -2. Mon sac a dos est couvert de givre et le sac de couchage aussi. C’est encore supportable. Je me dis que J’ai des vêtements plus chauds et une couverture de survie pour supporter plus. La visite des grottes commence a 10h, comme il est 7h30 j’ai le temps de faire le parcours pédestre sur le site. Il y a beaucoup de grottes en Slovénie, elles sont réputées en Europe, je dois avouer m’on inculture dans ce domaine, j’en apprends l’existence en entrant en Slovénie. Celles que je vais visiter contiennent la plus grande salle d’Europe. 140m de haut. Tout d’abord on accède à la grotte du silence. Quel beauté tout autour. Des formes étranges créent par des milliers d’années de dépôt calcaire. Il y a les stalactites et en regard les stalagmites qui au fil du temps finissent par ce rencontrer, liant le plafond au sol en des colonnes atteignant 15 m de haut pour la plus gosse. Dont un immense bloc s’est détache par trop de poids. Sur les parois les dépôts forment des petits rifts qui ressemblent a des veines gonflées par l’effort, nous sommes dans le ventre d’un être vivant. L’accès a la salle principale d’ou on entend le grondement de la Reka se fait par un passage ressemblant a la bouche d’un monstre avec ses dents de stalagmites. La salle est immense et dire qu’un trou pareil est sous terre. En surface on trouve sur la carte les cratères formés par l’effondrement de telles grottes.

Ensuite je remonte vers Postojna en stop, un autrichien m’y dépose et me laisse 20 euro, je dois paraître comme un vagabond. Je monte vers le château de Predjamski qui est construit a flanc d’une falaise de 120 m. On raconte que le conte qui vivait la a trouve la mort par un coup de canon donne une avance du château ou il avait des toilettes. Je l’imagine tombant dans le vide comme les étrons qu’il devait lâcher quotidiennement.

De retour à Postojna, je trouve un hostel et y passe la nuit. 14/01/2007 Tellement heureux d’être dans un bon lit (je suis seul dans un dortoir prévus pour 8) j’y reste jusqu’a ce que l’on vienne me déloger a 12 c’est a dire 2 heures après l’heure de libération des chambres. Apres une soupe de pâtes que je prépare dans la cuisine commune, je m’avale la portion pour 4, je décide d’aller à Nova Gorica pour y visiter une fabrique de dent acrylique et d’autres matériaux utilisés en prothèse. Une première personne me dépose plus loin. Entre temps on sera passe chez ses parents ou elle me charge de potica un dessert traditionnel, type roule, préparé par sa grand –mère. J’en avait entendu parle et ne l’avait pas encore teste, me voila servi et un fait maison. Elle ne connaît pas, en anglais, les mots pour me dire ce qu’il y a dedans, c’est mieux comme cela, un vrai régal. La deuxième personne c’est Martin qui revient chez ses parents a Nova-Gorica, il m’invite a manger dans une pizzeria qui fait la meilleure pizza du coin et m’accueille pour passez la nuit. Au resto avec ses amis, je découvre l’Union une des deux bières avec la Laško à être faite en Slovénie. Il y a une petite guerre entre les adeptes de chacune des deux marques. Par exemple les buveurs de Laško, qui est un peu plus forte que l’union disent boire de la vrai bière et pisser de l’Union. Nova Gorica est une ville frontalière avec l’Italie ou fleurissent les casinos fréquentés par les Italiens. Martin m’emmène à Polident que l’on visite ensemble, je visite également un laboratoire public des environs. Ensuite il me dépose en direction de Ljubljana pour que je reprenne le stop après être allé sur une colline qui surplombe la ville. Je profite de la vue que me laisse le deuxième jour de beau temps depuis mon arrive. Sur une colline depuis La ville, on voit une inscription partiellement efface montrant l’attachement de certains a Tito. « Notre Tito » disait l’inscription Apres 5 minutes de stop, Emmanuel un scout qui travail dans l’informatique a Nova-Gorica et fait ses études a Ljubljana m’y emmène. Il me propose son lit dan une chambre étudiante qu’il partage avec une colocataire, lui ne restant pas sur Ljubljana. De nuit et toujours avec ce brouillard, je fais un tour au centre et monte au château, je donne du strudell que m’avait donne la mère de Martin à des mendiants et retrouve Emmanuel après sa réunion scout. Avant de me laisser, il m'offre une lampe frontale petzl qui me rendra bien service.

16/01/2007 Je visite l’école de prothèse, le labo de la fac dentaire et la ville. Le soir je dors dans une ancienne prison politique de l’époque Yougoslave transformée ... ...la suite dans le livre de cette aventure. Je commande mon exemplaire