SUIVI TRAJET



PRESENTATION

PÉRIPLE

SAC A DOS

ENTOURAGE

PARTENAIRES



ALBUMS

RECITS DE VOYAGES



LIENS



DONS POUR l'INDE

COMMANDER LE LIVRE
 



Albanie


Au poste frontière, cote Albanais, je ne peux contenir une envie pressante. Alors que les gardes contrôlent mon passeport, je fais quelques pas à coté poste me soulageant dans les ordures qui y traînent. Un garde me voit et semble ne pas apprécier. Je suis pourtant en train d’arroser la partie neutre du territoire, entre le Monténégro et l’Albanie.

La langue change, l’Albanais est une langue ou les ‘r’ sont parfois roulés sur la langue et parfois prononcés à L’américaine. La prononciation me parait très compliquée, j’articule avec difficulté le nom du pays « Shqipëria »

Depuis la fenêtre de la voiture, j’observe défiler les villages poussiéreux, dans l’un d’eux des cochons se baladent dans la rue. Alors que j’étais à Ulcinj a la recherche de la direction de l’Albanie, je m’approche de 2 gars qui attendent à un arrêt de bus pour leur demander la direction à prendre. Une voiture s’arrête et ils montent dedans. Je demande au conducteur. Ce n’est pas un taxi ni un bus mais il m’explique que faisant le trajet entre les 2 pays, il en profite pour prendre du monde, c’est une pratique courante pour des particuliers de prendre des gens qui attendent. Le stop n’est pas très connu ici.

On accède à Skodar, la première ville d’Albanie ou je m’arrête, par un pont en bois et des quasi-bidonvilles où se côtoient charrettes à cheval et Mercedes. C’est étonnant la passion que peut avoir ce peuple pour la Mercedes. Ce doit être 80% des voitures en circulation, depuis la vieille qui peine à rouler jusqu’à la plus moderne, on peut trouver l’auto école Mercedes et aussi les taxis Mercedes. Les Albanais m’expliquera t’on sont des gens qui aiment avoir le meilleur, même s’ils n’ont pas de moyens. Cela est valable autant dans la dentisterie ou les cliniques sont ultra moderne malgré des tarifs bien en deca de ceux pratiqués en France.

Les regards des gens sont pesants et insistants mais je ne me sens pas menacé. Je dors dans le foin confortable d’un champ, sous une bâche qui me protège des quelques gouttes qui tomberont cette nuit-là.

La nuit suivante je la passe dans un laboratoire tenu par 2 turcs, entre sableuse, fronde et four. Les turcs ne sont pas très populaires ici. L’Empire ottoman a occupé la région pendant prés de 500 ans, jusqu'au mouvement « d’indépendance nationale » du début du 20 ème siècle qui s’est soldé par la proclamation de l’indépendance en 1912.

Un ami des Turcs me dépose à Tirana, la capitale, qui n’a rien de très intéressant à offrir. J’y resterai malgré tout, 6 jours, à travailler sur Internet et visiter les laboratoires. J’y dormirai dans le parc au sud de la ville près du rivage du lac Tirana. Sous un mimosa dont les branches aux fleurs jaunes sont systématiquement coupées pour être vendu dans la rue. Je me réveille sous le regard des promeneurs matinaux qui, cela me surprend, ne ressemblent en rien avec l’image que je me faisais des trafiquants d’armes et de drogue.

Une nuit, je suis réveillé par une horde de chiens qui aboient après moi. Après un moment de panique, je me rallonge en attendant qu’ils se calment. Pendant ¼ d’heure, ils resteront là, à signaler ma présence à tous les trafiquants des alentours. Moi qui cherche à rester discret, c’est mort !

Je ne suis pas le seul à dormir dans le parc, 3 nuits d’affilées, j’y croise un autre dormeur allongé près d’un vélo. C’est un vendeur de rue. Dans le centre de Tirana, on verra celui-là vendre des cigarettes, celui-ci, des lunettes et des chewing-gums ou cet autre, des graines de tournesols.

En ville, je rentre dans un restaurant, je tente de faire comprendre mon régime alimentaire non carné, je mime le porc, la vache et la chèvre en faisant non ! Ils ne comprennent pas. Je trouverai alors une maison dans laquelle les plats sont en vitrine. Je n’ai qu’a designer ce que je veux.

Le stop étant déconseillé et peu rependu, je décide de continuer en vélo. Un Albanais rencontré dans un café, m’emmène dans un quartier ou l’on en vend. J’en choisi un que me déconseille le vendeur :

« Kinese (chinois) no good quality! » Qu’il me dit. Ce à quoi je lui réponds :

« No money! » En me désignant.

Le 08/03, me voilà partis, chevauchant mon Kinese, sur les routes d’Albanie...


...la suite dans le livre de cette aventure. Je commande mon exemplaire




retour à recits de voyage