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Iran

L'Iran, 70 millions d’habitants, est depuis la révolution Islamique de 1979 République Islamic mettant fin à plus de 2000 ans de monarchie.

Il y aurait environ 3000 techniciens, dont 2/3 sont diplômés d’une des trois universités dispensant une formation pour prothésistes, le 1/3 restant étant des techniciens ayant appris à la cheville. Les structures sont pour la plupart composées de 2 à 3 employés. Les plus grandes étant sur Téhéran où j’ai pu visiter un laboratoire de 25 techniciens.

Sur les 18 universités dentaires d’Iran, les 3 à avoir un programme pour les prothésistes sont situé à Téhéran. La formation pour les prothésistes se fait sur deux ans, ils obtiennent un équivalent au niveau baccalauréat. L’examination ce fait par control continu en fin de chaque semestre.

Les dentistes sont diplômés du titre de Docteur en Chirurgie Dentaire (DDS Doctor in Dental Surgery) pris sur le système américain après 6 ans d’études.

Dans toutes les formations il y a une matière d’éthique religieuse

Reza Akhlaghi m’explique que la profession était en progression jusqu'à la révolution et la guerre avec l’Irak qui durera 8 ans. Reza a fuit l’état en guerre pour l’Autriche puis l’Allemagne où il resta jusqu’au décès de Rhomeini en 1989. Après la guerre, les échanges avec l’occident se sont intensifiés, et la progression des laboratoires a repris.

Le prix moyen d’une CCM est compris entre 10 et 20 euro



I. Tabriz

La première ville dans laquelle je m’arrête est Tabriz, j’y visite la faculté dentaire qui accueil 400 étudiants. Le manque d’enseignants et de débouchés ne leur permet pas d’avoir de formation pour la prothèse bien que l’espace et le matériel soit largement suffisant pour cela. J’y visite également le laboratoire Sharior Ansori dont le père a fait preuve d‘innovation en pensant à utiliser les pôles opposées d’aimants pour augmenter la tenu des prothèses amovibles. Egalement la clinique de la famille Madady, dont le père a un fauteuil, la fille est assistante et le fils prothésiste.


FacultedeTabriz



Laboratoire Sharior Ansori

Laboratoire Madady


II. Téhéran

Ensuite à Téhéran je rends visite aux 3 seules universités ayant une formation pour les prothésistes.

L’université de Téhéran, l’université Shaid Beheshti et l’université Azad.

Ainsi qu’au Centre International de Formation Dentaire L’ICDE



Universite de Teheran, Universite Shaid Beheshti, Universite Azad et ICDE CLIQUEZ ICI POUR LA VISITE

De façon général, les professions sont regroupées par quartier, ce n’est pas le cas des prothésistes et dentistes qui sont disséminés dans tous les quartiers de la ville, mais c’est le cas pour les fournisseurs dentaires. Ils sont regroupés dans deux endroits où l’on trouve tout le nécessaire depuis la simple spatule jusqu'à l’établi où le fauteuil. Le Dental Center est un des ces centres.



Dental center

Toutes les marques et produits sont représentées. La technologie est la même qu’en Europe et les nouveautés arrivent un an après leur sortie en Europe. Même les sociétés américaines dont le but est de vendre et non de faire de la politique arrivent à atteindre le marche Iranien en contournant l’embargo Américain sur l’Iran et faisant transiter leurs produits via Dubaï aux Emirats-Arabes-Unis.





Voici 5 laboratoires privées de Téhéran. CLIQUEZ ICI

III. Shiraz

Université de Shiraz


IV. Bandar -Abbas

Derniere ville de ma traversé Irnaniene, Bandar-Abbas n'est pourvu qu'en laboratoires d'adjointes. Les coullées, quand ils en ont sont donné à Shiraz, 500 kilomètres plus au nord. J'y rencontre des denturologues exercants soit légalement, ayant une licence delivré par le ministère de la santé, soit illégalement.


Laboratoire Poof Rafsanjani



Deuxieme laboratoire visité à Bandar Abbas